Hôtel de Ville de Leuze – Atelier public participatif

  1. -le projet a peu changé (même capacité qu’en 2016) et ne minimise en rien les nuisances déjà relevées lors de l’enquête précédente
  2. -tenant compte des gisements et par soucis de traçabilité et de pérennité de l’approvisionnent en matière première, l’alimentation des installations sera toujours en grande partie constituée de produits et sous-produits de cultures primaires puis intercalaires après adaptations des pratiques culturales (peu de déchets organiques d’autre origine)
  3. -les agriculteurs s’engagent, au prorata de leurs apports, à reprendre, à stocker et à valoriser sur leurs terres les résidus solides et liquides du processus de méthanisation apparemment sans contraintes quant à leur mise en oeuvre
  4. -stockage de 30% de l’approvisionnement annuel sur site dans trois loges bachées, le solde est stocké de manière décentralisée et apporté par camion à la demande;
  5. -traffic de camions et accessoirement tracteurs: 50 par jour lors des 7 à 10 remplissages de loges (une dizaine de jours par remplissage)
  6. -station service de gaz naturel pour poids lourds et accessoirement voitures particulières est prévue
  7. -nouveau système décentralisé d’alimentation des 6 méthaniseurs occasionnant une augmentation du transport des matières premières à l’air libre sur site et des risques d’émission d’odeurs. Dans l’étude olfactives, les données (rose des vents, émissions, paramètres du modèle) ne sont pas caractéristiques du projet et du site. Les quantités de matières premières odorantes transférées journellement à l’air libre s’élèvent à 300 tonnes , soit un tonnage 100 fois supérieur à ce qu’il est dans une exploitation agricole environnante et auquel s’ajoute encore à 10 reprises les 1500 tonnes par jour pendant 10 jours liés au remplissage périodique des loges (voir point traffic ci-dessus)
  8. -possibilité d’extension par la suite énoncée par un participant n’a pas été contredite
  9. -le gaz produit sera injecté dans le réseau local domestique et industriel: équipement moins onéreux et moins complexe vu la proximité du réseau et la pression de service plus basse
  10. -avec l’éolien, la seule source d’énergie renouvelable en Wallonie picarde indispensables pour atteindre les objectifs européens et nécessaires pour satisfaire nos besoins locaux futurs;
  11. -coût de l’installation 19.000.000 € financé à 50% par l’intercommunale au lieu d’éventuellement financer des solutions de réduction de la consommation d’énergie auprès des consommateurs de Wallonie Picarde qui pourraient engendrer une réduction bien supérieure à la quantité de gaz produite par l’installation, cela de manière pérenne et sans coûts d’exploitation annuel pour celle-ci.